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  • Industrie photovoltaïque : La France veut sa place au soleil

    Le colloque national du photovoltaïque organisé par l’association européenne des industries photovoltaïques (EPIA) et les acteurs français du secteur à Aix les Bains le 27 juin a permis de dresser un état des lieux d’un marché à peine naissant et de proposer des solutions pour assurer le développement d’une filière industrielle en France, pour l’instant quasi inexistante.

    À l’occasion d’un colloque sur le « développement durable de la filière photovoltaïque » qui se tenait à Aix-les-Bains le 27 juin, les professionnels du solaire ont dressé le triste état des lieux du marché français. En 2007, sur 1 541 MW de solaire photovoltaïque installés en Europe 71 % l’ont été en Allemagne, soit plus de trente fois le « parc » français d’une capacité de production globale de seulement 35,5 MW. La France, qui s’est fixé par l’arrêté du 7 juillet 2006, pour objectif d’atteindre une capacité de production de 160 MW en 2010 et de 500 MW en 2015 devra y mettre les moyens.

    L’association européenne des industries photovoltaïques (EPIA), organisatrice du colloque dans le cadre de la grande messe de l’énergie solaire « Solar Event », a pointé les nombreux obstacles à une véritable dynamique industrielle en France.

  • Industrie photovoltaïque


    electricien.JPGLes acteurs du secteur photovoltaïque ont demandé la révision de la programmation prévisionnelle des investissements (PPI), qui fixe les objectifs de développement des sources renouvelables de production d’électricité, comme le demandent les électriciens Français face à la concurrence des électriciens espagnols. Cette dernière est en effet insuffisante pour atteindre la capacité de production annoncée par l’arrêté du 7 juillet 2006. Les tarifs d’achat de l’électricité verte sont également dans le collimateur de l’EPIA, qui souhaiterait les voir rehaussés parallèlement au déplafonnement du nombre d’heures éligibles, actuellement limitées à 1500 heures par an.

    Enfin, la création d’un guichet unique pour toutes les procédures administratives, permis de construire, attestation de conformité, contrat de raccordement au réseau national de distribution, déclaration d’exploitation d’une installation de production d’électricité, certificat ouvrant droit à l’obligation d’achat et contrat d’achat éviterait de passer par 6 administrations différentes pour pouvoir vendre de l’électricité de source photovoltaïque.

  • Masdar, futur bijou vert d’Abou Dhabi

    La première ville à émissions zéro ne sera pas en Suède, mais dans les sables du désert d’Abou Dhabi, aux Emirats Arabes Unis. Masdar, “la source” en arabe, ressemblera, en version futuriste, aux villes ceintes traditionnelles, avec des rues étroites qui permettront, malgré la chaleur écrasante, de se déplacer à pied sur les six kilomètres carrés de la cité. Elle devrait accueillir 50 000 habitants. Aucune voiture n’y sera admise.

    Des tramways automatiques, ascenseurs horizontaux, mèneront leurs usagers, sur demande, à l’arrêt de leur choix.

    Un système de tramways automatiques, sortes d’ascenseurs horizontaux, accessibles dans toute la ville tous les 200 mètres, servira de transport public. Masdar sera couverte de panneaux photovoltaïques et dépourvue des gratte-ciels en vogue dans la région.

    masdar.JPG

    Un bijou écologique clinquant, dans un pays où la manne pétrolière - Abou Dhabi déclare avoir encore 150 ans de sursis - incite peu aux investissements écologiques. Mais le climat change, c’est le cas de le dire, si l’on en juge par le programme éponyme ambitieux, lancé par le gouvernement d’Abou Dhabi en 2006 et auquel il devrait consacrer 15 milliards de dollars.

    Il prévoie notamment la construction d’une université pour des études sur les énergies d’avenir en collaboration avec le Massachusetts Institute of Technology et d’une centrale solaire. De 100, puis 500 mégawatts, elle permettra de diversifier les ressources en énergies d’un Etat très gourmant en électricité, pour la climatisation et la désalinisation.

    Autre projet dans les malles, le nucléaire. Un accord de coopération avec la France conclu en janvier devrait aussi permettre la vente de deux réacteurs de troisième génération par le trio Areva, Suez et Total, réunis pour la première fois sur un contrat. Abou Dhabi investit dans d’autres sources d’énergie, mais pas seulement renouvelables.

    A suivre, l’interview d’un cabinet d’architectes français spécialisés dans le développement durable, sur l’intérêt écologique de ces projets grandioses.

  • comment séparer le tourisme réellement responsable de l’ivraie marketing ?

    tourisme.JPGDes grilles de critères sérieuses existent pour évaluer le degré de responsabilité de l’offre touristique mais celles-ci ont du mal à s’imposer à l’échelle internationale. C’est le cas en France de l’effort de labellisation entrepris par l’Union Nationale des Associations de Tourisme et par l’association Agir pour un Tourisme Responsable.

    A côté, de nombreux labels autoproclamés sèment la confusion, d’autant plus que les contrôles sont plus coûteux et difficiles à mettre en place que sur des produits standardisés.

    Le tourisme responsable est donc sur le papier un formidable outil de développement qui surfe sur l’engouement pour les voyages et répond aux besoins d’une clientèle de plus en plus sensible à son impact sur la préservation de l’environnement ainsi que sur le développement des territoires visités.

    Seulement, à l’instar du microcrédit (voir précédent article: http://scd2013.com/documents/Lemicrocrédit.pdf), cette offre touristique alternative présente de sérieuses failles faute de structure clairement établie et d’une réglementation digne de ce nom: terminologie pléthorique et difficilement compréhensible, logique purement commerciale de certains acteurs peu scrupuleux… Le secteur a définitivement besoin de visibilité.

  • Les algues alimentaires

    La cuisine des algues

    Sélectionnée, conditionnée, l'algue se cuisine désormais comme un champignon ou une herbe aromatique. Sachez la cuisiner avec une bonne  huile des producteurs du 66 disponible en drive fermier du 66 ...


    algues.JPGEn France, onze algues ont été autorisées à la consommation.
    Contrôlées à l'instar des coquillages, elles sont vendues sur les marchés.
    Au Japon leur usage millénaire a souvent donné des préparations regroupant plusieurs espèces : sous la dénomination de nori vous les retrouverez autour de vos sushis préférés où elles servent à la fois d'aromate, d'enveloppement culinaire et d'apport diététique. Là-bas, l'algue est absorbée, en petites quantités, quotidiennement par la population entière sous des formes variées. Certaines populations du Japon, en particulier les plongeuses de perles, qui se nourrissent exclusivement de riz et d'algues, atteignent une remarquable longévité puisqu'il existe des plongeuses octogénaires.
    En France, depuis l'introduction des algues, les chefs inventifs la prônent dans les mêmes emplois que les herbes fines ou les champignons.


    Chaque algue a une saveur bien particulière, variant de l'oseille à la laitue en passant par le cèpe séché. Convenablement préparées, leur goût est agréable.
    Une algue alimentaire peut être dégustée à peine cuite, croquante ou cuite très longuement, presque évanouie dans le plat. Ajoutée aux féculents, elle réduit leur temps de cuisson et en améliore nettement le goût (par sa richesse en glutamates) et la texture. Une algue, plongée brièvement dans la friture, devient délicieusement friable sous la dent ; dessalée, elle peut être candi et même être à l'origine de délicates confitures.


    Les paillettes serviront à ajouter aux sauces, riz, haricots verts, pains ; les algues entières envelopperont un poisson ou s'ajouteront à une soupe. Il n'est pas difficile de réduire une algue entière en paillettes ou en filaments en la ciselant ; vous pourrez ainsi l'ajouter à vos préparations. Leur goût est doux, aromatique, légèrement iodé.


    Préparez un poisson écaillé en l'enveloppant d'une feuille d'algue fine (laitue de mer ou porphyre) et faites-le cuire ainsi au four ou à la vapeur. L'algue sera mangée avec le poisson.
    La meilleure façon de goûter les algues est de les préparer en omelette : comptez une cuillerée à soupe rase d'algues en paillettes, type "épices de la mer" pour deux oeufs, salez, poivrez, ajoutez la demi-coquille d'eau traditionnelle. Battez. Laissez les éléments s'interpénétrer environ 5 minutes. Faites votre omelette selon votre habitude.


    Nos chefs ont déjà su en faire des merveilles !

     

  • Le Tourisme Responsable - suite

    Cette urbanisation, souvent mal contrôlée, renchérit sur le prix du foncier et « chasse » les populations locales vers les bords de la ville où les tarifs sont plus abordables. Elle est aussi à l’origine d’un accroissement des inégalités au profit des territoires dignes d’intérêts touristiques et au détriment des autres.

    Par ailleurs, le tourisme de masse est créateur d’emplois souvent saisonniers, peu qualifiés et sous-payés. Surtout, l’attractivité du secteur touristique pour les travailleurs entraîne l’abandon de certaines activités traditionnelles moins rémunératrices mais qui appartiennent au patrimoine culturel de la région.

    Le tourisme de masse peut aussi générer d’autres effets pervers comme le travail des enfants dont la main d’œuvre bon marché est appréciée, sans parler de l’augmentation de la prostitution (tourisme sexuel).

    Enfin, le tourisme de masse est accusé de générer des ressources financières accaparées par les opérateurs touristiques et les intermédiaires souvent occidentaux. Ainsi, les populations locales ne profitent que très insuffisamment des revenus du tourisme alors même qu’elles sont victimes de nombreux sacrifices : augmentation du prix de l’eau et du foncier, dégradation de l’environnement naturel et culturel… Et quand bien même une part des bénéfices est reversée aux régions d’accueil, ces ressources sont souvent captées par une petite minorité corrompue.

    L’émergence d’alternatives pas toujours très lisibles pour Mr Tout le Monde

    Devant les excès et les dérives du tourisme fordiste (produits touristiques standardisés et volumes importants), beaucoup d’initiatives ont été lancées depuis le début des années 2000. Jean Marc Mignon, délégué général de l’Union Nationale des Associations de Tourisme (UNAT), définit cette offre alternative comme une autre forme de tourisme dont « les retombées économiques profitent aux locaux plutôt qu’aux intermédiaires ».

    Concrètement, la dernière décennie a vu fleurir une terminologie abondante dont les concepts qui se chevauchent brouillent les cartes : tourisme durable, équitable, solidaire, responsable, éthique, participatif, écotourisme, j’en passe et des meilleurs… Impossible pour le consommateur lambda de s’y retrouver dans cette nébuleuse de bonnes intentions.