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Nouveau débat sur la qualité écologique des biocarburants

Le changement d’affectation du sol n’est pas pris en compte, ceci remet en cause le véritable caractère écologique des biocarburants., dans une période où le covoiturage est fortement encouragé.

 

L’origine de ce débat

Le développement du biocarburant est actuellement perçu comme un avenir incontournable en vue de remplacer les carburants fossiles. Lors des précédentes études, les biocarburants sont très avantageux sur le plan écologique. La réduction de l’utilisation de carburant fossile permet en effet de préserver l’environnement en réduisant d’une façon concrète l’émission de gaz polluant dans l’atmosphère. Cette étude est toutefois contestée aujourd’hui, le résultat d’une enquête publié tout dernièrement montre en effet qu’un facteur n’a pas été pris en compte lors de ces analyses.

Selon les données écologiques de l’ADEME, l’éthanol obtenu avec la canne à sucre est le plus intéressant en fournissant une réduction de gaz polluant de 90%, suivi ensuite du biocarburant issu de l’huile de palme, du tournesol et du colza affichant une réduction de pollution à 80%. En dernier sur la liste se trouve l’ETBE avec une réduction d’émission de gaz à effet de serre de seulement 20%. La transformation du sol ou changement d’affectation lors de la culture des matières premières utilisées dans les biocarburants n’est pas prise en compte dans cette statistique. Ce phénomène conduit toutefois à une émission importante de CO2 dans l’atmosphère. D’après les spécialistes la prise en charge de ce facteur, risque de bouleverser énormément les données de l’ADEME.

L’ADEME ne rebroussera pas chemin

Malgré la reconnaissance de la validité de cette enquête dans certains pays, les responsables de l’ADEME affirment que le changement d’affectation du sol d’une manière directe est interdit en France et partout en Europe. L’ADEME ne rebroussera pas chemin et lance son projet BioTFuel. Ceci est destiné à produire à grande échelle des biocarburants appartenant à la deuxième génération. La quantité de production de biogaz et de biokérozène attendue par ce projet est estimée entre 200 000 et 300 000 litres d’ici 2015. BiotFuel est soutenu par l’entreprise pétrolière Total ainsi qu’une autre industrie allemande : l’UHDE.

La mise en œuvre de ce projet est largement contestée par les organismes environnementaux. Selon ces derniers, la connaissance exacte du taux de carbone émis par les biocarburants en prenant en compte tous les facteurs est une condition sine qua non avant le lancement de BioTfuel. Pour ces ONG, ce lancement à la hâte est une manière pour l’ADEME de faire taire la polémique sur le réel intérêt écologique des biocarburants.

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