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Déplacements responsables : Le covoiturage à la page

Arnaud S. a créé en 2003 le premier site français de covoiturage,  et son pendant Green Cove Ingénierie, qui propose des sites de covoiturage clés en mains. « Nous avons de plus en plus de demandes de sociétés qui veulent créer des sites. Et le nombre de prestataires qui fournissent les mêmes services que nous augmente aussi.  » Sauf volonté contraire des entreprises clientes, les bases de données sont mutualisées. « Par exemple, le Conseil général de l’Oise est un de nos clients.  Avec 230 000 utilisateurs, on a de bonnes chances de trouver quelqu’un qui fait le même trajet. »

« De l’éco-solidarité »

voiture.JPGÀ Landerneau, dans le Finistère, le PDG du centre Leclerc a lancé son site mi-juin. « 
80 % des gens sont seuls dans leur voiture, explique  t-il. Et 50 % des gens ont ou vont changer leurs habitudes pour faire leurs courses. Il y a un impact fort pour le commerce. » Le raisonnement est simple et de bon sens : l’argent que les gens ne dépensent pas dans l’essence sera dépensé ailleurs. À côté du strict intérêt économique, les retombées en terme d’image sont très bonnes, en permettant à l’entreprise de devenir presque un acteur social. « Le vieillissement de la population figure aussi parmi nos inquiétudes. On est ici dans une zone semi-rurale. Que des jeunes véhiculent des personnes âgées, c’est de l’éco-solidarité », détaille t-il ?

« Les mentalités évoluent »

Même son de cloche chez la Société des Autoroutes de Paris-Normandie (SAPN). Son site de covoiturage a été lancé le 15 mai dernier. Outre l’aspect économique et solidaire mis en avant, elle estime que c’est un service rendu aux usagers. « 
 L’idée de la plateforme de covoiturage est née pendant une période très particulière. Nous faisions des travaux entre Mantes et Poissy sur l’A13. C’est la solution que nous avons trouvée pour réduire la saturation des voies », explique Isabelle Lacroix, responsable de la communication. Maintenant que les travaux sont terminés, le service de covoiturage continue. «  Avantage pour nous, cela permet à un public qui ne connaît pas l’autoroute de découvrir la qualité de nos services. Et surtout, les gens sont très demandeurs, on sent que les mentalités évoluent, et que ce type de transport va probablement se développer. »

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