Les tribus du manger sain et juste :
Bien manger, c’est désormais préserver la planète, dépolluer les rivières, sauver l’emploi, stimuler l’agriculture de proximité, doper l’artisanat, être solidaire avec le Sud, fraternel avec le Nord, protéger sa santé, prévenir la vieillesse, chasser le bourrelet et, cerise (bio) sur le gâteau (sans colorants), ne pas oublier de se faire plaisir avec des produits de qualité.
3. La famille diététique
Manger pour faire du bien à sa santé
Principe: C’est la science de l’alimentation équilibrée (entre protides, lipides et glucides, mais aussi oligo-éléments, vitamines, fibres et sels minéraux) pour préserver sa santé. La diététique tenant compte des pratiques culturelles, il n’y a pas une, mais des diététiques: l’ayurvédique, la chinoise ou l’hippocratique.
Les adeptes : Un peu comme Monsieur Jourdain avec la prose, nous appliquons tous, plus ou moins intuitivement, les règles de la diététique. Les femmes, surtout, car c’est la manière la plus naturelle d’éviter les régimes et de maintenir son poids.
Leurs ennemis : La cuisine des Mousquetaires, le «play food», tous ces plats régressifs qui évoquent l’enfance (cake aux fraises tagada, glace au Malabar), la street food, les produits de très grande distribution.
Vous ne les verrez jamais : A la fête de la bière, dans un bouchon lyonnais.
Inconvénients : Leur obsession comptable.
Les tribus dérivées
Les macrobiotiques : Philosophie japonaise, dont les règles ont été établies par G. Oshawa. Longue vie et santé grâce à l’équilibre entre le yin et le yang.
Les fletchéristes : Méthode d’Horace Fletcher (1849-1919) qui consiste à mâcher 32 fois (soit le nombre de dents humaines) avant d’avaler.