comment séparer le tourisme réellement responsable de l’ivraie marketing ?
Des grilles de critères sérieuses existent pour évaluer le degré de responsabilité de l’offre touristique mais celles-ci ont du mal à s’imposer à l’échelle internationale. C’est le cas en France de l’effort de labellisation entrepris par l’Union Nationale des Associations de Tourisme et par l’association Agir pour un Tourisme Responsable.
A côté, de nombreux labels autoproclamés sèment la confusion, d’autant plus que les contrôles sont plus coûteux et difficiles à mettre en place que sur des produits standardisés.
Le tourisme responsable est donc sur le papier un formidable outil de développement qui surfe sur l’engouement pour les voyages et répond aux besoins d’une clientèle de plus en plus sensible à son impact sur la préservation de l’environnement ainsi que sur le développement des territoires visités.
Seulement, à l’instar du microcrédit (voir précédent article: http://scd2013.com/documents/Lemicrocrédit.pdf), cette offre touristique alternative présente de sérieuses failles faute de structure clairement établie et d’une réglementation digne de ce nom: terminologie pléthorique et difficilement compréhensible, logique purement commerciale de certains acteurs peu scrupuleux… Le secteur a définitivement besoin de visibilité.