Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Tourisme Responsable : définition, réussites et échecs d’un outil de développement

Le tourisme est devenu un produit de consommation de masse standardisé, le voyageur profite du même confort que chez lui, en mieux et le soleil en plus.

Depuis les années 1980, le tourisme n’a cessé de s’intensifier. Avec 1 milliard de voyageurs tous les ans, 10% du PIB et 8% de l’emploi mondial, il représente aujourd’hui la première industrie du globe, devant le pétrole et l’automobile. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter ! L’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) prévoit une croissance de 4% du marché chaque année au cours de la prochaine décennie. En 2020, 1,6 milliards de touristes voyageront à travers le monde.

Le tourisme de masse n’est pas sans impact sur les régions visitées

M. Bernard est loin d’être un cas isolé. Son impact n’est pas négligeable quand il est multiplié par un grand nombre de voyageurs.

D’un point de vue environnemental, en effet…

Le tourisme de masse entraîne une consommation excessive des ressources naturelles, à commencer par l’eau douce, dans des régions parfois déjà en stress hydrique avant l’arrivée massive de touristes. L’eau prélevée pour alimenter les piscines ou pour arroser les golfs n’est pas utilisée pour l’irrigation des cultures ou pour la consommation quotidienne de la population locale, qui voit le prix de l’or bleu fortement augmenter.

De même, un nombre important de touristes génère une plus grande quantité de déchets et de pollution en tout genre dans des régions parfois dépourvues d’équipements spécialisés (d’autant plus dans les pays du Sud).

Les milieux riches en biodiversité ou les sites exceptionnels du patrimoine, qui attirent les touristes, sont aussi les plus fragiles. La surfréquentation de ces sites participe à leur dégradation. La grande barrière de corail est par exemple sur le point de disparaître et le Machu Picchu fait l’objet de rénovations permanentes pour retarder son délabrement.

D’un point de vue social également…

Le tourisme de masse, et ses besoins en routes, hôtels et infrastructures de tout type, sont souvent à l’origine d’une urbanisation galopante favorisant l’exode rural. Cela entraîne l’abandon de certaines régions du pays, moins attractives touristiquement et dénuées d’atout, mais qui demeurent inexploitées.

Les commentaires sont fermés.